A l’automne, le Fort de l’Olive fut le but d’une jolie randonnée facile en famille ! Mais nous avons choisi de nous y rendre d’une autre façon que celle préconisée par les sites de randonnée.
Le départ le plus courant, pour se rendre au fort de l’Olive, se fait depuis Plampinet, pour une marche de 4h20 et un dénivelé de 750m. Ce n’est donc pas une randonnée pour tout le monde.
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Randonnée vers le Fort de l’Olive : départ du hameau du Granon
Pour notre part, nous sommes partis en voiture jusqu’au hameau du Granon. Au départ, nous voulions aller en 4×4 jusqu’au fort.
La route pour se rendre au hameau du Granon est une piste caillouteuse, assez bien entretenue, et dans un bon état quand nous l’avons parcourue. Notre 4×4 passe partout mais une voiture traction, assez haute, peut y monter sans souci.
Juste après le hameau du Granon, un panneau stipule que la route est interdite et réservée aux engins agricoles ou pastoraux. Impossible de continuer ni de rejoindre le col du Granon par ici !
Nous laissons donc la voiture sur le bord de la route, jouons sur le torrent du Granon gelé. Puis nous partons directement à travers les alpages ! En cette fin de saison, plus aucune bête.La montée est raide sur les premiers mètres.
Ensuite, nous continuons par la route – piste – militaire sur 6 km. À un moment, nous coupons entre les virages de la route et traversons un petit pierrier. La dernière partie se finit toujours sur le large chemin qui zigzague dans les arbres, après avoir passé les ruines d’une estive. La fin du chemin est alors un peu plus raide ! Mais rien d’insurmontable !


Le fort de l’Olive
Attention : si vous venez promener par ici, ne faites pas n’importe quoi, si vous voulez pouvoir encore profiter de sites comme celui-ci ! Le bâtiment est vieux, s’écroule à certains endroits, les parapets sont au-dessus du vide, soyez prudents et surveillez vos enfants !

Ce fort n’est pas un château fort, mais un fort militaire construit dans les années 1880 pour surveiller les cols de l’Échelle, des Acles et le plateau-col des Thures, qui s’observent très bien depuis le bout du château ! Plus tard, c’était un prolongement de la ligne Maginot. Jusqu’à 230 soldats vivaient là !
En 1940, il fut bien abîmé par les tirs d’obus depuis le Chaberton, mont stratégique qui a permis aux Italiens et Allemands de causer de nombreux dégâts dans le Briançonnais.
Lors de notre tour dans le fort, nous observons le vide vertigineux à l’ouest du fort, de nombreuses pièces et passages enterrés. L’arsenal se reconnaît à sa grande porte enterrée qui mène sous la plus grosse colline du fort.
Je serai curieuse de savoir à quoi servait la roue située au-dessus de Plampinet et de voir s’il y a des restes du système, que j’image être un système, de téléphérique pour monter les denrées depuis le village du bas ?!!…


Pour les plus courageux, vous pouvez continuer la randonnée vers le fort Boyard des Hautes-Alpes : le fort L’Enlon… Pour nous, ce sera une prochaine fois !

– Dénivelé : 300 m environ, 100 au départ, puis 50 m tout tranquille le long du chemin, avec une descente, et un dernier 50 m plus raide pour arriver au fort.
– Durée de la randonnée : 3h aller retour
– Distance : 13 km AR environ
– Âge des enfants lors de cette balade : 9 ans – 16 ans
– Difficulté : facile